Dans l’ombre d’Elisabeth Borne, le travail discret du secrétariat général à la planification écologique


 
Pour donner corps au discours du mercredi 26 avril, au cours duquel Elisabeth Borne a hissé la transition écologique au rang de « deuxième priorité » pour les « cent jours » évoqués par Emmanuel Macron, la première ministre peut compter sur un rouage discret, créé seulement en juillet 2022, le secrétariat général à la planification écologique (SGPE). Car l’orientation donnée à la politique gouvernementale, qui se traduit par quelques mesures, la plupart déjà connues, et des précisions de calendrier, a été préparée avec le SGPE. Et c’est à ce même secrétariat qu’incombe la tâche de coordonner les politiques menées par les différents ministères.

Avant d’arriver à l’étape ultime que représentent la présentation d’un « plan eau », des annonces sur la rénovation thermique des bâtiments ou des mesures de soutien à l’achat de véhicules électriques, combien de rendez-vous, de concertations entre les ministères et leurs cabinets, d’appels téléphoniques aux directeurs de cabinet ou d’administration centrale… supervisés par les experts du SGPE. Preuve supplémentaire du rôle que souhaite lui confier la cheffe du gouvernement, l’équipe dirigée par Antoine Pellion, d’une moyenne d’âge d’environ 35 ans – avec pour chacun la responsabilité d’un « programme », climat, biodiversité, budget et financement, économie circulaire, industrie, etc. –, va voir dans les prochaines semaines ses effectifs passer de quinze à vingt-cinq membres.

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